Jeudi 25 Mai
Levés à 6h, petit dej' à rallonge... ils prennent le temps de vivre (si si ils vont y aller!).
: tous ont "fait caca"... et oui, des plaisirs simples ;o)
A 11h, ils sont en haut d'un col, à 2000m d'altitude, puis c'est la descente le long des crêtes avec des passages en escalade. Bernard, concentré, n'a pas laissé son vertige légendaire l'empecher d'avancer !
Enfin la récompense : la cuisine raffinée de Jean-Claude. Pâtes cuites la veille (économie d'eau oblige) et transportées dans le sac à dos réchauffées à la soupe qui donne le goût. Là encore les convives ont admiré le talent de leur chef-cuistot !
Une petite sieste pour faire sécher ses ampoules au soleil. Comme les naufragés comptent les jours avec des entailles, Ricou les compte avec des ampoules : une par jour.
Ils se remettent en route. Ils longent des crêtes vertigineuses entourées de montagnes. Bernard n'a pas peur ! Ensuite ils descendent le long de la montagne : 800 m de dénivelé jusqu'au prochain refuge. Ils croisent alors un randonneur qui leur redonne du courage en leur prédisant l'arrivée dans 10 min. Mais 1 heure plus tard, toujours pas de refuge ! Les jambes coupées, le moral abattu, les pieds meutris par les caillasses, ils se trainent difficilement jusqu'au refuge qui se situait à 1h30 de marche ! Un détour ? Un randonneur abruti ? On ne le saura jamais.
Le refuge est en bois et situé au bord d'une rivière... sympa.
Cette étape est
la journée de l'entraide : tous apprennent ou ré-apprennent à s'aider les uns les autres...
Bernard, qui commencent à avoir une bonne grippe, négocie des cachets de nurofen rhume avec d'autres randonneurs du refuge, qui ont également des boule-quiès ! En échange, Bernard leur cède des partilles purificatrices d'eau et des sachets de café. Fin négociateur ce Bernard ! Il vient de sauver leurs 7 prochaines nuits !
Plus tard dans la soirée, un long sifflet continue se fait entendre à proximité du refuge. Une personne est perdue ! N'écoutant que leur courage, Bernardo et Ricou (qui se fait maintenant appeler Jacquouille) partent à sa recherche et finissent par le secourir 4 arbres plus loin. On notera que Jean-Claude n'a pas bougé, pour la prochaine Blair Washe, cette info peut servir.
Après les ricards et wisky habituels, ils profitent de la rivière pour se rafraichir. L'eau est froide et il ne fait pas bon s'user la peau. Ils ne s'attardent pas.
Chacun a maintenant trouvé sa place dans l'équipe :
Bernard, c'est le toubib : il soigne ses équipiers grâce aux plantes.
Ricou, c'est le mécano : il répare l'équipement.
Jean-Claude, c'est le chef-cuistot.